Pierre, 87 ans, et Sophie, 85 ans, sont pensionnaires d'une maison pour personnes âgées. Ils vivent une idylle passionnée ; ils ont en effet pris l'habitude, chaque soir, de se retrouver seuls dans la salle commune et, pendant une demi-heure, tendrement, alors qu'ils regardent la télé et que leurs chaises roulantes sont côte à côte, Sophie tient le pénis de Pierre dans sa main. Puis, un jour, à l'heure de la rencontre, Pierre ne vient pas. Le lendemain non plus ni le surlendemain. Sophie se fait donc une raison, pensant que la mort a emporté son dernier compagnon. Puis, quelques jours plus tard, au détour d'un couloir, elle croise Pierre, en pleine forme, tout fringant sur son fauteuil à roulettes.
- Pierre, je te croyais mort ! Où étais-tu ?
- Eh bien non, j'avais mieux à faire !
- Comment cela ?
- Ah, ah, j'étais avec une autre !
- Une autre femme ! Qu'avez-vous fait ?
- La même chose qu'avec toi !
- Je comprends, elle est plus jeune que moi ?
- Oh non : 94 ans !
- Plus belle alors ?
- Oh non !
- Qu'est-ce qu'elle a donc que je n'ai pas ?
- Parkinson !